Auteur/autrice : Majistor MAGLORIUS

  • Troubles du comportement alimentaire

    Troubles du comportement alimentaire

    Je me rends compte que mon enfant fait attention à ce qu’elle·il mange. Mon adolescent a décidé d’adopter une alimentation « plus saine ». D’ailleurs, il a commencé à compter les calories et a faire attention à l’étiquettes des produits, à leur Nutriscore. Mon enfant adore nous préparer à manger. Il s’inspire de son fil d’actualité bourré de recettes du monde, aussi bien du salé que du sucré (sur Instagram ou Tik Tok par exemple). Toutefois, il ne mange pas ses préparations. Mon jeune est de plus en plus préoccupé par son corps. Ma fille a perdu du poids : elle se trouve mieux, ainsi. Certes, elle n’a plus ses règles, mais elles devraient sans doute revenir. C’est curieux, j’ai l’impression que mon fils passe du temps dans la salle de bains, après les repas. Ma fille, elle, fait des séances d’abdominaux et de gainage après chaque repas. Non, mais, tout va bien : mon fils, ma fille, s’investissent à l’école ; en effet, les notes sont excellentes cette année.

    Vous le·la reconnaissez ? Votre enfant souffre probablement de troubles du comportement alimentaire.

    Il peut s’agir d’anorexie mentale restrictive (diminution voire arrêt total de la prise alimentaire), d’une boulimie (ingestion de grandes quantités d’aliments associés à des conduites de « purges » permettant de maintenir le poids voire d’en perdre), ou d’une hyperphagie (ingestion d’aliments en quantité sans conduite de purge).

    Il est urgent et primordial de consulter votre médecin.

    Il est également important de vous renseigner : consulter le site de la Fédération Française d’Anorexie Boulimie (FFAB) et appelez le numéro suivant pour vous faire guider.

    Il s’agit de pathologies mentales, où souvent les médecins sont peu sensibilisés. Les patients qui en souffrent peuvent rapidement être très sévèrement dénutris.

    Je suis le Dr. Maji, Pédiatre à Paris. Cet article apporte une information médicale et ne se saurait se substituer à une consultation.

  • Calendrier vaccinal 2024

    Calendrier vaccinal 2024

    Pourquoi se fait-on vacciner ?

    Trois innovations majeures ont contribué à augmenter l’espérance de vie humaine sur les 200 dernières années : l’hygiène, les antibiotiques et la vaccination. Les vaccin évitent le développement des formes graves d’infection, de transmettre des germes (et de diminuer la résistance de certains germes aux antibiotiques, dans certains cas).

    Le risque infectieux varie d’un pays à un autre. Ainsi, quand on arrive en France ou quand on en part, il faut vérifier que son statut vaccinal est adapté. Un exemple en est donné par les consultations du voyageurs afin d’évaluer le risque d’infections présenté par une destination de voyage qu’on aura choisie. Cette consultation sera l’occasion d’évaluer la pertinence de vaccins supplémentaires pour éviter des maladies infectieuses qu’on n’aurait, autrement, pas rencontrées, en France.

    Pour les enfants :

    • il n’y a jamais lieu de retarder une vaccination (même si votre chérubin est malade) ;
    • en cas de retard vaccinal, je propose de rattraper les vaccins en faisant tous ceux qui manquent en une fois (tout en ayant vérifié leur compatibilité).

    Pour les adultes :

    • Vérifier que vous êtes à jour dans vos vaccinations (je reviendrai dans un article séparé sur les vaccinations qu’on peut être amené à faire en tant qu’adulte pour protéger nos enfants).
    • Je vous recommande de vous faire vacciner annuellement contre la grippe et le COVID-19.

    De façon tout à fait intéressante, Santé Publique France a enquêté (en 2022) sur la couverture vaccinale contre la grippe dans les établissements de Santé. Est-ce que les professionnels impliqués dans vos soins sont engagés dans une démarche de prévention vis à vis de leurs patients et d’eux-mêmes en se faisant vacciner contre la grippe ? Alors que seul 1 professionnel de santé sur 5 était vacciné – bien trop peu – il y avait un gradient en fonction du métier du soignant. Sans surprise, les médecins étaient les plus vaccinés, suivis des maïeuticien·nes, des infirmiers et des aides-soignants. Ces disparités sont associées aux niveaux de formation des professions considérées.

    À destination de tous les parents et de tous les professionnels de Santé. Le fichier sous format PDF peut être trouvé ICI.

    Je suis le Dr. Maji, Pédiatre à Paris. Cet article apporte une information médicale et ne se saurait se substituer à une consultation.